Parents, amis sont venus nombreux voir l'exposition de photos réaliser grâce à la collaboration de la Directrice de l'institut Ste Thérèse et les soeurs de sainte Thérèse.
Les élèvs ont su nous faire révéler leur talent à travers le spectacle théatre de l'enfance et du début de la mission de Mère Carlin.
Bravot ! c'était formidable.
200 ans d’histoire d’une famille religieuse du diocèse de Cambrai.
Ce dimanche 7 mai, une eucharistie présidée par Monseigneur Garnier, rassemblait dans la collégiale d’Avesnes sur Helpe des membres de l’équipe éducative, des élèves du lycée et collège Ste Thérèse anciens et actuels, des enfants du catéchisme, des amis des Sœurs de Ste Thérèse d’Avesnes, des bienfaiteurs de leurs missions, à Madagascar et au Burkina. Pour Rendre grâce de tout le travail accompli depuis 200 ans, autant dans l’éducation que dans le soin des malades. la première école fut fondée à Avesnes en 1817 par Monique Carlin, femme de caractère, originaire de Jeantes (02) : foi et détermination à l’image de Sainte Thérèse d’Avila. Notre évêque le soulignera au cours de son homélie et les élèves la veille, l’ont bien manifesté au cours du spectacle théâtral. Une femme qui croit à la mission reçue, elle fondera 23 écoles dans des villes et villages du Nord, des Ardennes et de l’Aisne.
Oui nous étions heureux et heureuses de rendre grâce au Seigneur pour toute la mission qui se poursuit aujourd’hui en France, se développe à Madagascar avec 12 lieux de mission et commencée depuis dix ans au Burkina Faso avec 6 sœurs malgaches.
Extrait du mots de soeur Marie Benoit avant le spectacle du 6 mai.
1817-2017 200 ans d’histoire sont évoqués ce jour.
" Mon admiration devant la lecture de nos archives ouvertes pour l’organisation de ces journées.
Ouvrir les pages de 200 ans d’histoire d’une congrégation c’est admirer 200 ans de don de soi des religieuses qui nous ont précédées. C’est prendre conscience des joies et des épreuves traversées par celles qui nous ont précédées.
Don de soi dans l’éducation des enfants, des jeunes, dans le service des malades, des personnes âgées dans les hôpitaux et ce que l’on appelait jadis les hospices, dans le soin des blessés des guerres qui ont marquées l’histoire de notre pays durant toute cette période.
En regardant les nombreuses médailles reçues par nos sœurs depuis 200 ans, je vois celle de sr Marie Amélie décernée par le Ministère de la guerre : Hommage de la caisse des victimes du devoir/ A sœur Marie Amélie pour son admirable dévouement au chevet des blessés de la grande guerre. A quelques mois de sa mort, l’humour de cette sœur m’a impressionnée, je découvre aujourd’hui qu’elle avait risqué sa vie pour sauver des soldats.
Relisant les archives, je pourrais en dire autant de toutes ces sœurs qui médaillées ou non, ont vécu dans le don d’elles-mêmes en toute simplicité, animées par un amour du Christ qui prend soin de l’autre.
-Soit pour le faire grandir par l’éducation,
- Prendre soin du souffrant ou dépendant.
-Rester à ses côtés pour le soigner ou le réconforter quand la folie des hommes déclenche des guerres. "Vous avez pu voir à l’exposition, le beau témoignage de nos sœurs de l’hôpital de Maubeuge, restées seules, avec quelques infirmiers, dans les caves de l’hôpital avec les blessés et les malades" Risquer leur vie en n’abonnant pas ceux qui souffrent..
Au centenaire de Soeur Thérèse Paul les infirmières qui la soignaient à la maison de retraite d’O en Th nous disaient : « Si nous avions su qu’elle a vécu tout cela Qu’elle belle vie ! »
A l’exposition le beau livre du centenaire : la petite barque de notre congrégation a traversé des grosses épreuves, menace de fermetures par l’autorité civile, expulsions, exil en Belgique. Destruction des batiments par la guerre. Confiance pour construire sans argent en poche !
Quel courage et quelle belle confiance en la Providence, c’est pour cela que nous rendrons grâce.
Elle est restée petite cette barque, mais dans sa petitesse, en 1963, elle a osé répondre à l’appel de Monseigeur Canonne, Evêque d’origine cambrésienne en Mission à Madagascar. OUI pour aller fonder en terre malgache. Le chapitre de 2001 a osé envisagé une implantation en terre du Burkina : aujourd’hui 6 Sœurs y poursuivent la mission de notre fondatrice : Eduquer, prendre soin.
Une journée comme celle que nous vivons nous rassure : l’œuvre de Monique Carlin se continue par tous les bienfaiteurs qui soutiennent notre mission, là aussi nous pouvons commencer à relire, dans les archives, le beau travail qui se réalise
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En France : Elle se poursuit avec des équipes éducatives, des hommes et des femmes motivé(e)s par une éducation marquée par l’Evangile de Jésus Christ.
Elle se poursuit par des petites communautés religieuses implantées au milieu de la population dans les deux diocèses de notre Nord.
Toute cette longue histoire de nos sœurs nous tire vers le don de nous-mêmes dans une conviction : la joie se trouve dans un chemin d’amour, Chemin vécu dans la joie de donner, dans la joie de l’annonce de l’évangile.